Cette semaine, Tiffany m’a écrit depuis l’Indonésie où elle est partie seule, avec son sac à dos, pour 4 mois.

«  Tiffany et moi, on ne se connaît pas mais on a en commun des femmes importantes dans nos vies. Camille, ma voisine d’enfance avec qui j’ai des souvenirs merveilleux, Elisa, ma soeur de cœur. Et Bordeaux, notre ville de naissance. Ces liens ont peut être permis à Tiffany de se sentir encore plus en confiance avec moi lorsqu’elle a commencé mes cours, lors du premier confinement. Elle ne faisait pas de sport avant, elle connaissait peu l’effort physique, elle ne soupçonnait pas la puissance de son corps. Et puis, elle ne l’aimait pas.
Son corps endurait, tout comme son esprit, tous les drames que son métier de psychologue spécialisée en criminologie et dans les victimes faites aux femmes l’obligeait à affronter au quotidien.
Au fil du temps, les maux se sont multipliés et la médecine a donné son verdict flou: une maladie auto immune et inflammatoire, sans doute. Hospitalisation d’urgence, perte de poids drastique, douleurs…
Tiffany souffrait et puis un jour, elle s’est mise à mes cours, alors qu’on était confinés. Peu à peu, elle s’est relevée, et a opéré une mue profonde.
Aujourd’hui, Tiffany a quitté son job, elle a dit bye bye à sa vie, elle s’en est allée à l’autre bout du monde seule, contre les avis médicaux, et elle s’est mise au yoga là bas.
Elle a pensé à moi en pratiquant depuis ce paradis, alors elle m’a écrit pour me dire à quel point elle se sentait forte désormais, et que mes cours avaient été un grand déclic.
Moi, j’ai pleuré à la lecture de son récit, bouleversant et fou de courage et de force. .

Tiffany, tu m’impressionnes beaucoup et ton histoire est si belle que je me devais de la partager avec vous toutes. Merci, je t’envoie des baisers depuis Paris jusqu’à Bali où je t’imagine en position de la guerrière dans un décor paradisiaque, avec l’aura incroyable que dégagent celles qui ont choisi la vie et la liberté, envers et contre tout 🤍

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