Par Julie Pujols le 8 septembre 2023
Sport & grossesse : la chasse aux idées reçues !
Si les futures mamans sont de plus en plus nombreuses à pratiquer une activité sportive, certains médecins continuent de répandre l’idée que sport et grossesse ne sont pas compatibles.
« La plupart des médecins français demandent aux femmes enceintes de ne pas bouger, comme si elles étaient malades, c'est terrible », explique le Dr Jacques Pruvost, médecin du sport*.
Pourtant, les avantages sur le corps et l'esprit sont multiples. Les Pujolettes sont là pour en
témoigner.
Malgré les discours rétrogrades de certains professionnels de santé, les mentalités commencent à bouger en France. Oui, on peut faire du sport pendant sa grossesse ! Au Danemark, les recommandations officielles pour les femmes enceintes sont même de 30 minutes d’exercice quotidien, au minimum.
En premier lieu, on s’assure auprès de son médecin qu’on n’a pas de contre-indications médicales. Pour la suite, une seule règle : s’écouter. On y va à son rythme et sans pression. Tous les cours (Pilates Booty, Body Résistance, Barre Fitness, mini séances cardio…) sont accessibles aux femmes enceintes. L’idéal ? faire 2 à 3 séances d’une heure par semaine, ou couper le cours en deux si on est fatiguée. On peut choisir d’éviter les sauts, de faire le cours sans matériel ou de prendre davantage de pauses pour récupérer son souffle. On suit les alternatives proposées aux futures mères pendant le cours (notamment pour les abdos, et on s’arrête si ça tire trop).
Le Dr Jacques Pruvost le confirme : « Tous les exercices hypopressifs sont autorisés, c'est-à-dire ceux qui consistent à engager le périnée et le transverse – le muscle le plus profond des abdominaux – sans pousser les viscères vers le bas et en respirant amplement. »
La grossesse est une période pleine de bouleversements que le sport permet de mieux accompagner. On observe son corps se transformer progressivement, en se sentant plus forte, plus ancrée. On se sent moins essoufflée grâce à la pratique régulière, on réduit les maux de dos caractéristiques de la grossesse, sans oublier les bienfaits sur le sommeil, le transit ou encore la circulation sanguine (les fameuses « jambes lourdes » causées par les fluctuations hormonales et par la pression de l’utérus sur les vaisseaux sanguins). L’activité physique est aussi excellente pour le moral car elle permet de se recentrer sur soi et de faire le plein d’énergie.
« Tes cours m’ont aidée à moins déprimer pour ma première grossesse, et à mieux appréhender la deuxième » confie Sophie, adepte des cours de Julie.
Enfin, les cours de Pilates permettent de se concentrer sur une partie du corps essentielle pendant (et après) l’accouchement : le périnée. Ce muscle, aussi appelé « plancher pelvien », soutient l’utérus chez la femme et joue un rôle majeur pendant l’accouchement. Les exercices d’abdominaux hypopressifs sont hyper efficaces pour renforcer sa tonicité en toute sécurité.
« J'ai accouché d'une petite fille il y a 7 semaines et à mon premier rendez-vous avec la sage-femme pour la rééducation du périnée le verdict est tombé : périnée ultra tonique et surtout, une très bonne conscience de cette partie de mon corps. Pas besoin de rééducation, je peux reprendre ma "vie d'avant" sportive ! » explique Claire, Pujolette assidue.
Comme elle, de nombreuses élèves ont remarqué les bénéfices immédiats des séances de sport sur leur post-partum. La récupération est plus rapide, et le travail postural aide à diminuer les maux du quotidien liés au portage de bébé et à la fatigue.
Le petit plus : se changer les idées et prendre du temps pour soi pendant le cours, c’est aussi le meilleur moyen d’éviter les crashs émotionnels post accouchement.
Pratiquez un sport tout au long de sa grossesse, c’est donc tout à fait possible ! L’essentiel est d’opter pour une activité qu’on aime et qui nous fait du bien, en étant toujours à l’écoute de son corps. L’objectif n’est pas de rechercher la performance, mais de prendre soin de soi et trouver l’équilibre dans sa nouvelle vie de maman.
* Dr Jacques Pruvost - auteur d’un dossier « Activité physique et grossesse », Médecins du Sport, 2009
Vos questions
Tous mes cours sont accessibles aux femmes enceintes, vous pouvez tout faire si pas de contre-indications médicales.
En général, les Pujolettes pratiquent jusqu’au terme, parfois en stoppant les abdominaux (toujours hypopressifs) si ça tire trop ou en cas de diastasis, les sauts si on les craint, et le matériel si on trouve qu’on a déjà trop de poids à porter.
Mes deux conseils ? S’écouter (chaque femme, chaque grossesse est différente) et en parler avec son médecin et sa sage-femme.
Oui ! L’idée n’est pas de se lancer dans une pratique sportive intense pendant sa grossesse, mais de rester tonique et assouplie pour diminuer tous les petits maux (douleurs articulaires et dorsales, essoufflement, difficulté à accepter les changements du corps…), faciliter l’accouchement et mieux vivre son post partum.
Prenez le temps de faire les échauffements et le stretching qui sont présents en début et en fin de tous mes cours.
Enfin, usez et abuser des mini-séances de stretching, en particulier celles que j'ai tournées enceinte.
Après la rééducation du périnée uniquement, et avec le feu vert de son médecin ou de sa sage-femme, pas avant !
Je m'y mets !
- Accès illimité à tous les cours
- 2 nouveaux cours par semaine
- Résiliable à tout moment
- Accessible sur tous vos appareils
Paroles de Pujolettes
Des fesses rebondies et fit
Tonique après mon 4ème accouchement
Je Pujole 2 fois par semaine depuis le 1er vrai confinement. Je faisais du Yoga avant, mais là ça m’a trop rassurée de voir Julie faire du sport enceinte donc j’ai continué jusqu’au matin de mon accouchement et je n’ai jamais perdu le rythme (j’ai juste attendu la rééduc du périnée notre bff à toutes) pour m’y remettre.
Mon corps s’est hyper bien remis alors que c’était ma 4e grossesse et que je me disais que j’allais être que flasquitude post-partum. Limite mes abdos sont revenus 1 mois après !